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    Le respect de soi est lié à la cohérence, à la rigueur que nous pouvons entretenir entre ce que nous ressentons et croyons, et ce que nous faisons ou acceptons de l'autre.

     

    Le respect de soi ne nous vient pas des autres, il ne nous est pas donné, offert sans effort, il est à construire en nous à chaque instant à partir de nos valeurs et de nos choix de vie.

     

    Le respect de soi n'est ni dépendant de la bonne ou de la mauvaise opinion de notre entourage sur nous. Le regard, les jugements, les croyances de l'autre sur nous-même lui appartiennent, et c'est bien à celui qui veut se respecter de les laisser... chez l'autre.

     

    Mais cette distance est difficile à tenir et à garder quand, justement, l'autre est quelqu'un de significatif pour nous, quand il est celui de qui nous attendons confirmation, encouragements, validation de ce que nous sommes.

     

    Nous oscillons entre deux besoins vitaux qui ne peuvent cohabiter durablement.

    Besoin d'approbation et besoin d'affirmation.

    Si j'ose la liberté de m'affirmer, je dois prendre le risque de ne pas être approuvé.

     

    Tout se passe comme si devenir adulte dans les respect de soi, c'était renoncer à satisfaire son besoin d'approbation et donc courir le risque de parfois décevoir l'autre.

     

    Jacques SALOME

     


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    Ainsi sur nos chemins surgissent des signes, apparaissent des clins d'œil qui vont dynamiser un élan de vie dans une direction tout à fait inattendue ( ou secrètement espérée) et faire que nous allons enfin nous réaliser, nous réconcilier avec cette part de nous qui aspirait à exister à la lumière de la vie.

     

    Jacques SALOME


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    Oser sa vie, c'est prendre le risque de se mettre au monde en permanence.

    Il y a quelques années, j'avais déjà écrit que la vie n'est qu'une succession de naissances.

     

    Que nous allons passer l'essentiel de notre existence à nous mettre au monde, à accoucher de nous-même, à permettre la mise à jour de nos potentialités à travers des errances et des choix de vie parsemés de découvertes, de rencontres et de séparations.

     

    Jacques SALOME


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    Ne pas confondre lâcher-prise et indifférence.

     

     

    La recherche du détachement, l'accès au lâcher-prise font partie des aspirations de la plupart de ceux qui ont entrepris une démarche spirituelle ou de changement personnel. Ce sera le pivot autour duquel s'articule tout travail d'éveil et de connaissance de soi.

     

     

    Lâcher-prise pour que puisse se développer un espace intérieur disponible à l'accueil des expériences nouvelles. Pour que se creuse cette faim de nourriture spirituelle, cet appel à l'accomplissement de soi.

     

     

    Lâcher-prise pour pouvoir renoncer au contrôle, à la maitrise, à l'illusion tenace de la toute-puissance infantile, pour entrer dans un peu plus d'humilité.

     

     

    Lâcher-prise pour ne pas se laisser envahir par des désirs parasitaires, pour ne pas donner prise à des tentations, pour entrer dans un détachement qui nous libère de quelques pseudo-besoins qui vont se révéler inutiles. Un lâcher-prise tel un bon antidote pour ne pas entretenir du réactionnel face aux frustrations et aux déceptions inévitables de la vie quotidienne.

     

     

    Lâcher-prise non seulement pour résister aux sirènes et aux pièges de la facilité, de l'uniformisation qui nous sont proposés par une société hyper informatisée, mais aussi pour favoriser un recentrage des valeurs personnelles de chacun, pour aller en quête du meilleur de soi.

     

     

    Nous le savons, toute recherche personnelle entraîne un déplacement des priorités. Ce qui pouvait apparaître quelques mois auparavant comme une nécessité vitale devient secondaire, dérisoire. (…)

     

     

    Le lâcher-prise, contrairement à ce qui pourrait être perçu de l'extérieur, ne débouche pas sur de l'indifférence. Celui qui le vit connaît l'équivalent d'un recentrage, un rassemblement de ses forces intérieures qui, loin de correspondre à du désintérêt, ressemble plutôt à une ferveur particulière qui aiguise les sens, fluidifie les échanges et donne accès à l'essence des êtres, des événements et des choses.

     

     

    Dans le lâcher-prise, les ressources personnelles s'investissant différemment, elles se recentrent sur la personne sans hémorragie énergétique ou déperdition de l'attention et des moyens.

     

    C'est un pas de coté vis-à-vis d'un certain nombre de leurres, d'illusions ou d'errances possibles. Un engagement vers ce qui nourrit la recherche du sens, vers plus de qualité que de quantité. Une responsabilisation à la fois accrue et recentrée sur des actions et des choix à propos desquels nous pouvons nous mobiliser ou nous investir à notre « bout » de la relation.

     

     

    Jacques SALOME

     


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