• La communication, c'est la sève de la vie.

    C'est cela qui donne une qualité, qui donne du goût, qui donne le plaisir d'exister.

    La communication, dans ses developpements subtils, peut nous entraîner loin, non seulement à des changements d'état de conscience, mais à des modifications physiologiques et physiques.

    Passeur de vies


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  • La plus belle des qualités :

    L'aptitude à accueillir et à amplifier

    Le bonheur.

    Passeur de vies


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    Vous qui êtes agnostique avec toutefois une cosmologie personnelle, vous semblez pourtant très attiré par la philosophie bouddhiste. Qu'est-ce qui vous a le plus séduit dans le bouddhisme, qui est pourtant, d'une certaine façon, une religion?

     

    Tout d'abord, je dois vous dire que je ne considère justement pas le bouddhisme comme une religion. Le mot philosophie que vous avez employé, philosophie de vie, me convient assez bien. Je dirais même que c'est un art de vivre. Un ensemble de propositions qui constituent les bases d'une éthique de vie fondée sur la compassion, la responsabilisation, la tolérance et la non-violence.

     

     

    Je n'utilisais pas le terme « religion » dans le sens dogmatique, mais plutôt en faisant référence à l'étymologie : religare qui signifie relier; qui permet de se relier à l'univers mais aussi de relier les hommes entre eux.

     

    Dans ce sens, je peux tout à fait accepter cette dimension du bouddhisme. Pour moi, le bouddhisme est avant tout un art de vivre qui ne fait pas référence à une déité, qui place chaque homme devant sa propre responsabilité ( ce qui me séduit beaucoup ), qui ne développe ni culpabilité, ni menace potentielle, qui renvoie chacun à des choix de vie : je peux faire ceci, je peux faire cela.

    Je n'ai à rendre de compte qu'à moi même et à assumer les conséquences de mes actes dans le cycle de mes existences à venir ( si je crois à la réincarnation ) et surtout le déroulement de mon cycle de vie dans cette existence-là !

    Ce qui me séduit vraiment dans le bouddhisme, même si je ne me situe pas comme un bouddhiste (je ne suis qu'un compagnon de route ), c'est que de toutes les approches spirituelles, elle est celle qui rejoint le plus mes positions de vie, mes aspirations profondes, et qui me laisse le plus de liberté. C'est une démarche qui ne m'impose pas de choix, dans laquelle je n'ai pas de contraintes formelles, en dehors de celles que je me donne. Chaque fois, je suis maître de mes positions, de mes affirmations, de mes choix de vie, et cela me convient tout à fait.

    Je pense également que l'enfant Bouddha est un peu un modèle pour chaque enfant qu'il y a en nous, dans le sens où, à l'origine, il fut un enfant hyperconditionné par son milieu. Cet enfant a vécu dans une sorte de bulle familiale ( le palais ou le domaine, entouré de serviteurs ) puis il va aller au-delà du monde des apparences. Il va se questionner et sortir de ce cocon protecteur ( il est marié, il a un enfant) et tout quitter : la richesse, la gloire, le confort, la sécurité. Durant sept ans, il méditera dans la foret, pratiquera, entre autres, le jeûne, la macération du corps c'est-à-dire les techniques qui avaient cours pour les Yogis, les Sanyas, les apprentis de l'époque. Il échouera, et fera ensuite une démarche plus personnelle, découvrira « l'éveil » et tentera de transmettre un enseignement à la cohérence intérieure.

    Cet enfant-là me semble précieux, c'est un modèle pour chacun. Il est conditionné, on parle pour lui, on lui dicte ce qu'il doit être, ce qu'il doit sentir, ce qu'il doit faire, et il s'extrait de ce monde des apparences pour découvrir que la mort, la vieillesse, la maladie, la souffrance existent, alors que dans le palais de son père, il était protégé de cela, puisque lorsqu'un serviteur vieillissait, il était aussitôt remplacé, quelqu'un de malade était tout de suite écarté, etc. En clair, on repeignait le quotidien aux couleurs du bonheur, on construisait le décor de sa vie autour de lui, pour le maintenir dans l'illusion des apparences. Son père croyant ainsi le capter et l'amener à lui succéder pour exercer son métier de roi. Mais c'est l'inverse qui se passera : il ira au-delà de ce monde illusoire, il prendra le risque de tout perdre pour découvrir sa propre richesse.

    J'ai écrit avec beaucoup d'engagement un petit livre sur l'enfance de Bouddha, pour tenter de retrouver et d'entendre l'enfant en interrogation qu'il a été.

     

    Passeur de vies, Jacques SALOME


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  • Est adulte celui qui sait faire quelque chose de ce qu'il recoit


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    Entre soi et l'autre

     

    Il n'est nul besoin de se regarder dans un miroir pour découvrir que beaucoup de gens cohabitent en soi.


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