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    Écouter, c'est commencer par arrêter son petit cinéma intérieur, son monologue portatif, pour se laisser rejoindre, et peut-être transformer, par l'autre.

    C'est accepter qu'autrui puisse rentrer dans notre recevoir.

    Cela voudra dire : mettre en veilleuse nos pensées, nos ressentis, pour pouvoir mieux l'accueillir, pour lui permettre d'entrer dans notre maison, de s'y installer un instant, de s'asseoir dans notre fauteuil et de prendre quelques aises, en sollicitant notre attention pour lui seul.

     

    Écouter ce n'est pas chercher à répondre à celui qui se cherche, se dit ou entre en résonance.

    Une écoute active doit lui permettre de s'entendre, de se reconnaître, de se retrouver dans les errances ou le labyrinthe de ses pensées.

    C'est refuser de penser à sa place, de donner des conseils, et même de vouloir comprendre.

    C'est simplement accusé réception et entendre.

     

     

    Jacques SALOME


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    Si nous considérons que parmi nos besoins vitaux il y a celui de communiquer, de pouvoir mettre en commun avec les personnes significatives de notre vie ( et aussi avec les autres) autour de quatre démarches centrales à savoir:

     

    demander,

    donner,

    recevoir et

    refuser,

     

    nous pouvons aussi entendre que les relations humaines sont en quelque sorte

    la sève nécessaire et vitale pour maintenir vivants nos échanges intimes et sociaux.

     

     

    Jacques SALOME


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    Nous savons aussi, les uns et les autres, au profond de nous-même, combien une parole vraie, un mot juste, une phrase appropriée peut servir de pont, de passerelle, remplacer un chainon manquant dans l'errance d'une recherche et permettre ainsi à celui ou celle qui la reçoit de se réconcilier avec son histoire, de mieux comprendre son passé ou son présent, de s'engager avec plus de confiance vers son avenir.

     

    Nous avons tous, à certains moments, reçu et accueilli, ou émis et offert, des messages porteurs de vie, des interpellations semblables à des graines, à des germes d'ouverture, de croissance, de créativité qui nous ont fait grandir et nous respecter un peu plus...

     

    Ainsi sans qu'il soit question d'un engagement dans un processus thérapeutique ou analytique, nous avons senti que l'écoute, la stimulation bienveillante de celui qui accompagne, peut guérir les blessures d'une vie, restaurer une image blessée que nous avions de nous-même.

     

    Il y a des mots, des paroles au quotidien, celles que chacun de nous peut offrir, qui peuvent soigner, réparer, apaiser celui qui sait les recevoir et les accueillir comme un soutien, une aide ou un cadeau.

     

    Ne vous privez pas de ces paroles, car elles font autant de bien à celui qui les offre qu'à celui qui les reçoit. Ne vous empêchez pas de les proposer en vous rappelant que c'est celui qui reçoit le message qui lui donne un sens.

     

    S'il y a des paroles ou des silences qui font le malheur des uns, il est des partages qui agrandissent le meilleur de ceux qui acceptent de se dire et d'entendre.

     

     

    Jacques SALOME

     

     

     

    C'est sur ces quelques pensées de Jacques Salomé que je trouve tellement vraies.... que je disparais à nouveau pendant quelques jours....

    Ne vous inquiétez pas ce silence ne sera que synonyme de vacances...

    et cette fois-ci, la destination n'est plus le nord de la France...

    mais juste le pays des Fées....

     

    Alors à bientôt....

    et juste CARPE DIEM...


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    Écouter, c'est accepter.

     

    C'est laisser de côté, provisoirement, ce qui nous occupe pour donner de notre temps à l'autre.

    L'écoute ouverte est semblable à une promenade avec un ami.

     

    On marche à son pas, proche mais sans gêner, on se laisse conduire par lui, on s'arrête à sa discrétion, on repart avec lui, on est là pour lui.

     

    Cela s'appelle cheminer avec, ou accompagner.

     

     

    Jacques SALOME


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    Petit conte à méditer

     

    « Un jour, un âne tomba dans un puits.

    Durant des heures, l'animal gémit pitoyablement et le fermier à qui appartenait l'âne se demanda quoi faire.

    Finalement, il décida que l'animal était vieux et que le puits pouvait disparaître.

    De toute façon, ni l'un ni l'autre n'était plus rentable.

    Il demanda à quelques voisins de venir l'aider. Tous prirent une pelle et commencèrent à boucher le trou.

    Au début, quand l'âne réalisa ce qui se passait, il se mit à braire horriblement. Puis, à la stupéfaction générale, il se tut. La besogne se poursuivit.

     

    Au bout d'un moment, le fermier finit par regarder au fonds du puits. Il fut consterné par ce qu'il vit.

    Après chaque pelletée qui tombait sur lui, l'âne s'ébrouait pour rejeter la terre et la piétinait.

    Un peu plus tard, l'âne apparut, sortit du puits et se mit à gambader... »

     

    Moralité : les autres ( certains pensent que c'est la vie) vont essayer de vous engloutir de toutes sortes d'ordures. La solution, pour sortir du trou, est de refuser de se soumettre,de se secouer, d'inventer pour avancer.

    Chacun de nos ennuis est un caillou, une pierre, un obstacle sur le chemin, à nous de le contourner ou de l'utiliser pour nous permettre de progresser.

    Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais de nous libérer.

     

    Jacques SALOME


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