• Apres les questions... voilà la réponse... celle qui me convient le mieux en ce CARPE DIEM...

    ouiiii.......... tout repeindre en couleurs....

     

     

     

    Paroles Pas L'indifférence

    Jean-Jacques Goldman

    J'accepterai la douleur
    D'accord aussi pour la peur
    Je connais les conséquences
    Et tant pis pour les pleurs

    J'accepte quoi qu'il en coûte
    Tout le pire du meilleur
    Je prends les larmes et les doutes
    Et risque tous les malheurs

    Tout mais pas l'indifférence
    Tout mais pas ce temps qui meurt
    Et les jours qui se ressemblent
    Sans saveur et sans couleur


    Et j'apprendrai les souffrances
    Et j'apprendrai les brûlures
    Pour le miel d'une présence
    Le souffle d'un murmure

    J'apprendrai le froid des phrases
    J'apprendrai le chaud des mots
    Je jure de n'être plus sage
    Je promets d'être


    Je donnerais des années pour un regard
    Des châteaux des palais pour un quai de gare
    Un morceau d'aventure contre tous les conforts
    Des tas de certitudes pour désirer encore
    Échangerais années mortes pour un peu de vie
    Chercherais clé de porte pour toute folie

    Je prends tous les tickets pour tous les voyages
    Aller n'importe où mais changer de paysage
    Échanger ces heures absentes
    Et tout repeindre en couleur

    Toutes ces âmes qui mentent et qui sourient
    comme on pleure

     

     

     


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    La Vie Par Procuration

    Jean-Jacques Goldman

     

     

    Elle met du vieux pain sur son balcon
    Pour attirer les moineaux, les pigeons
    Elle vit sa vie par procuration
    Devant son poste de télévision

    Levée sans réveil
    Avec le soleil
    Sans bruit, sans angoisse
    La journée se passe
    Repasser, poussière
    Y'a toujours à faire

    Repas solitaires
    En points de repère

    La maison si nette
    Qu'elle en est suspecte
    Comme tous ces endroits
    Où l'on ne vit pas
    Les êtres ont cédé
    Perdu la bagarre
    Les choses ont gagné
    C'est leur territoire


    Le temps qui nous casse
    Ne la change pas
    Les vivants se fanent
    Mais les ombres, pas
    Tout va, tout fonctionne
    Sans but, sans pourquoi
    D'hiver en automne
    Ni fièvre, ni froid


    Elle met du vieux pain sur son balcon
    Pour attirer les moineaux, les pigeons
    Elle vit sa vie par procuration
    Devant son poste de télévision
    Elle apprend dans la presse à scandale
    La vie des autres qui s'étale

    Mais finalement, de moins pire en banal
    Elle finira par trouver ça normal

    Elle met du vieux pain sur son balcon
    Pour attirer les moineaux, les pigeons

    Des crèmes et des bains
    Qui font la peau douce
    Mais ça fait bien loin
    Que personne ne la touche
    Des mois, des années
    Sans personne à aimer
    Et jour après jour
    L'oubli de l'amour


    Ses rêves et désirs
    Si sages et possibles
    Sans cri, sans délire
    Sans inadmissible

    Sur dix ou vingt pages
    De photos banales
    Bilan sans mystère
    D'années sans lumière

    Elle met du vieux pain sur son balcon...

     

     

    Juste, apres avoir écouté attentivement cette chanson, juste je m'interroge...

    qui vis SA vie par procuration, sans fièvre, sans cri, sans délire, sans inadmissible...

    avec ces rêves si sages et possibles... ????

    juste je m'interroge ????

     

     


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    Maurane avec Lara Fabian
    MAIS LA VIE...

    2002


    Tout le monde rêve d'un idéal
    Un Eden, un bonheur fatal
    Mais la vie...
    Mais la vie...
    Tout le monde voudrait le soleil
    Nos pensées tournées vers le ciel
    Mais la vie...



    Les saisons passent
    Il faut apprendre
    Avec elles à renaître
    De nos cendres
    Le jour se lève
    La vie avance



    Même quand tout s'éteint
    Sur nos chagrins
    Il reste encore
    Une braise, une flamme qui dort
    Un peu de vent
    Sur nos tourments
    Et tout repars
    Tout s'allume sur un autre espoir



    Moi aussi, j'ai consumé des peines
    Attisé des blessures anciennes
    Mais la vie...
    Mais la vie...
    Moi aussi, je suis tombée de haut
    Du saut de l'ange au fond de l'eau
    Mais la vie...



    Mais qui nous sauve
    Qui nous relève
    Et qui souffle les brûlures
    De nos fièvres
    Une étincelle
    Dans le silence



    Mais quand tout s'éteint
    Sur nos chagrins,
    Il reste encore
    Une braise, une flamme qui dort
    Un peu de vent
    Sur nos tourments
    Et tout repars
    Tout s'allume sur un autre espoir



    Le jour se lève
    La vie avance
    Avec elle
    Retrouvons l'éclat d'une espérance...



    Avec elle
    Essayons de lui donner un sens
    Un sens.



    Même quand tout s'éteint
    Sur nos chagrins
    Il reste encore
    Une braise, une flamme qui dort
    Un peu de vent
    Sur nos tourments
    Et tout repars
    Tout s'allume sur un autre espoir.
    Tout s'allume sur un autre espoir.


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  • Adossé à un chêne liège
    Je descendais quelques arpèges
    En priant Dieu, Bouddha que sais-je
    Est-ce que tu penses à nous un peu?

    Le monde est aux mains de stratèges
    Costumes noirs, cravates beiges
    Et turbans blancs comme la neige
    Qui jouent de bien drôles de jeux

    Il y a dans nos attelages
    Des gens de raison de courage
    Dans tous les camps, de tous les âges
    Dont le seul rêve est d'être heureux

    On a dressé des cathédrales
    Des flèches à toucher les étoiles
    Dit des prières monumentales
    Qu'est ce qu'on pouvait faire de mieux?

    Etes-vous là, êtes vous proches
    Ou trop loin pour entendre nos cloches?
    Gardez-vous les mains dans les poches
    Ou est-ce vos larmes quand il pleut?

    D'en haut de vos très blanches loges
    Les voyez-vous qui s'interrogent
    Millions de fourmis qui pataugent
    La tête tournée vers les cieux?

    Sommes-nous seuls dans cette histoire
    Les seuls à continuer à croire
    Regardons-nous vers le bon phare
    Ou le ciel est-il vide et creux?

    Adossé à un chêne liège
    Pris comme dans les fils d'un piège
    Je descendais quelques arpèges
    Je n'avais rien trouvé de mieux

    Où êtes vous dans l'athmosphère?
    On vous attend, on vous espère
    Mais c'est le doute et le mystère
    Que vous m'aurez appris le mieux

    Adossé à un chêne-liège
    Je descendais quelques arpèges
    Par un après-midi pluvieux

    Je descendais quelques arpèges
    Par un après-midi pluvieux....


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