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    Ce que je craignais, que je redoutais est arrivé...

    Je pensais réagir avec un colère noire, une furie furieuse... et, non, juste j'ai regardé....

    J'ai eu mal, une douleur dans tout mon corps... je crois que j'ai compris, sans l'avoir vécu, ce que « ça » peut faire...

    Plus j'avais mal... plus ma colère disparaissait... plus simplement, je me disais : « Juste, elle ne sait pas »...

     

    Et là, j'ai entendu les mots de Jade :

     

    « Fais de ton mieux, Jade. Tu sais : le mal, on le fait si bien, et le bien, on le fait si mal... »

     

    Et je me suis regardée, je me suis dit que peut-être, probablement d'ailleurs, moi aussi il devait y avoir autour de moi des personnes qui restaient dans l'attente parce que juste je ne sais pas faire plus... ou mieux...

    Avec cette idée qui m'est arrivé là, subitement, mais il n'y a pas de hasard..., je ne pouvais plus t'en vouloir...

    Plus de furie, plus de haine...

    Juste des larmes... qui nettoient les yeux... et qui vident le cœur...

     


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    Je vais t'expliquer : deux personnes désirent quelque chose. Il y en a une qui dit : « je veux, j'y arriverai », et tous les gens applaudissent, parce qu'ils se souviennent qu'à l'école, la maîtresse leur disait : « Si tu veux, tu peux... ». On se dit : « celui-là, c'est un battant, il ira loin ».

    Penses-tu : il arrive jamais nulle part ! C'est Napoléon, je crois bien, qui disait que les gens qui savent où ils vont ne vont jamais bien loin.

    Alors, justement : l'autre personne, c'est quelqu'un qui ne sait pas trop où il va. Mais il a comme un élan irrésistible, il connaît la direction, la démarche. Cet homme là, il connait tous les secrets de l'abandon.

    Il s'abandonne au juste rythme, le reste suit tout seul.

     

    C'est comme un sportif : à un moment, toute sa volonté, il l'abandonne au juste rythme. Car c'est le rythme qui va le faire gagner, pas la volonté.

    Si tu regardes un surfer, tu t'aperçois que c'est lorsqu'il s'abandonne à la vague et obéit à un certain rythme qu'il réussit les figures les plus belles et les plus longues; tandis que s'il s'accroche à sa volonté, il est assuré de tomber. Donc, il ne cherche plus à vouloir, il cherche le bon rythme.

     

    Cela n'est plus de la raison, c'est de l'intuition, du senti.

     

    Pour nous, c'est pareil : quand on surfe au dessus du compréhensible, on doit savoir s'abandonner au rythme de la vague, c'est la seule manière de ne pas perdre l'équilibre et de ne pas se retrouver le bac dans l'eau !

     

    Jade et les sacrés mystères de la Vie, François GARAGNON

     

     


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  • juste MERCI...


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