•  

    Écoute encore le cri de ta vie.

    Écoute toujours ce qu'il dit, écoute plus loin l'écho

    et la résonance de son silence.

    Écoute en ton corps la chanson d' existence, la chanson

    d' espérance, la musique qui vibre au rythme de tes pas

    et que tu n'entends pas.

    Car toi tu es loin de toi,

    à des années-lumière de ton être.

    Arrête un instant la précipitation dans laquelle

    tu t' es jetée, il y a tant d' années.

    Arrête, arrête-toi là, juste un tout petit moment,

    arrête-toi de ne pas vouloir t'entendre,

    de ne pas vouloir t'attendre, de ne pas vouloir te regarder,

    de ne pas vouloir t'aimer, de ne pas vouloir t'accompagner.

    Tourne toi vers toi,

    change le mouvement de ton corps

    et donne à ton regard la voyance.

    Quitte l'aveuglement, la cécité dans laquelle

    tu étais depuis si longtemps.

    Oui, viens vers toi,

    oui, ouvre les yeux et regarde, regarde.

    Sois éblouie en quittant l'ombre le temps

    d'une grande respiration,

    puis lève la tête vers le soleil,

    vers la lumière,

    vers la terre et reconnais-la comme tienne.

    Puisse ta main devenir celle du sculpteur qui façonnera

    la forme nouvelle de ton corps et de ton âme.

    Et prépare, en t' occupant de toi, le temps de naître

    à ta vraie vie.


    Françoise BLOT


    5 commentaires
  •  

    La Fougère et le Bambou

    Témoignages de Sagesses

    Auteur Un-connu

    Ne renoncez pas… Un jour j’ai décidé d’arrêter…
    J’ai quitté mon travail, mes amis, ma spiritualité… J’ai voulu quitter ma vie.
    Je suis allé dans la forêt pour avoir une dernière conversation avec Dieu.
    - Dieu, ai-je demandé, peux-tu me donner une seule bonne raison de ne pas arrêter ?
    Sa réponse me surprit…
    - Regarde là-bas, vois-tu la fougère et le bambou ?
    - Oui.
    - Lorsque j’ai planté la fougère et les graines de bambou, j’ai pris très grand soin d’eux.
    Je leur ai donné de la lumière.
    Je leur ai donné de l’eau.
    La fougère est très vite sortie de terre.
    Son vert brillant a recouvert le sol de la forêt.
    Dans le même temps, rien ne s’est passé du côté du bambou. Mais je ne l’ai pas abandonné.
    La deuxième année, la Fougère était pleine de vie, et abondante.
    Et il ne se passait toujours rien du côté du bambou. Pourtant, je ne l’abandonnais pas.
    La troisième année ? Toujours rien.
    Toutefois, je ne l’abandonnais pas.
    La quatrième année ? Encore rien.
    Je ne l’abandonnais pas.
    Alors, la cinquième année, une très petite pousse a émergé de terre.
    Comparé à la fougère, c’était apparemment bien petit et insignifiant…
    Mais à peine 6 mois plus tard, le bambou mesurait plus de 30 mètres de hauteur.
    Il avait passé cinq ans à développer ses racines, des racines qui l’avaient rendu fort et lui ont donné tout ce dont il avait besoin pour grandir et se développer dans toute sa magnificence.
    Je ne donne jamais, à aucune de mes créations, un défi qu’elle ne peut pas relever.
    Sais-tu, mon enfant, que pendant tous ces temps de lutte, tu as cultivé tes racines ?
    Je n’ai jamais abandonné le bambou.
    Je n’abandonnerai jamais un seul être.
    Ne te compare pas aux autres.
    Le bambou a un but différent de la fougère. Pourtant, ils rendent tous deux la forêt belle.
    Ton temps viendra.
    Tu monteras haut !
    - À quelle hauteur devrais-je monter ?
    - Aussi haut que le bambou ?
    - Aussi haut que lui ?
    - Oui, rends-moi gloire en montant aussi haut que tu le peux.
    J’ai quitté la forêt et ai rapporté cette histoire.
    Dieu ne renoncera jamais avec vous.
    Jamais, Jamais, ne renoncez Jamais.
    Ne dites pas au Seigneur combien grand est le problème, dites au problème combien Grand est le Seigneur !

     

     

     

    Juste merci à toi, nicole, de ce joli conte...pas de hasard...juste des rendez-vous...

     

    CARPE DIEM...

     

     


    5 commentaires
  •  

    Ce qui ressemble au hasard....

     

    souvent

     

    n'est qu'un rendez vous....

     

    Francis CABREL


    8 commentaires
  •  

    La chose la plus précieuse que tu possédés est : AUJOURD'HUI

    AUJOURD'HUI est ta priorité,

    même s'il est coincé entre hier et demain.

     

    AUJOURD'HUI, tu peux être heureux, pas hier ni demain.

    Hier est passé et demain n' est pas encore là.

     

    La vaste majorité de nos misères sont des restes d'hier

    ou empruntés à demain.

     

    Gardes ton AUJOURD'HUI propre.

    Décides dans ton esprit de jouir de ta nourriture,

    de ton travail, de tes loisirs

    coûte que coûte AUJOURD'HUI.

     

    AUJOURD'HUI est à toi, c' est à toi qu'il a été donné.

    Tous les hiers sont partis, et tous les demains sont encore à venir.

     

    AUJOURD'HUI est à toi. Prends en les joies et sois heureux.

    Prends en les peines et soi toi-même.

     

    AUJOURD'HUI est à toi. Emploie-le de sorte que sur sa fin, tu puisses dire :

    j' ai vécu et aimé AUJOURD'HUI.

     

    Auteur inconnu


    2 commentaires
  • A toi,

    qui sais tout, qui sens ce que je ressens, et qui exprimes ce que tu ressens...

    A toi, je peux poser la question sans détour :

    Quel plaisir éprouves-tu à exercer cette tyrannie sur moi?

    Pour quelle raison as-tu besoin de faire de moi ton sujet, ton esclave,

    suspendue aux moindres de tes désirs, tes pleurs, tes faims,

    tes envies, ta volonté toute-puissante?

    A la moindre de tes exigences, moi, la princesse détrônée,

    j'arrête tout pour te servir.

    Je surveille ton poids, tes maux, tes déglutitions

    comme s'il s'agissait d'une affaire d'Etat.

    Tu m'as poussée jusqu'à mes limites.

    Non contente de m'avoir déformée, néantisée,

    tu m'as pris mes repères, mon romantisme, mon lit,

    ma liberté, mon indépendance, ma légèreté et mon insouciance,

    car je suis devenue celle qui se soucie de toi.

    Je t'ai tout donné : mes nuits, mes jours,

    mes amis et même l'homme de ma vie.

    Et cela ne te suffit pas ?

    Je sais ce que tu vas dire. Rien. Tu vas juste sourire.

    Et lorsque tu souris, c'est tout ton corps qui saute de joie ;

    et souvent, tu souris juste parce que tu me vois,

    car il ne t'en faut pas plus, à toi, pour connaître le bonheur.

    Et alors, je comprendrai que c'est moi qui suis née en accouchant de toi.

    Que tu m'as appris le plaisir du temps, de la nourriture,

    des gestes et des choses de la vie.

    De la grâce, quand en t'allaitant je me retrouve unie à toi comme avant,

     lorsque tu étais moi et que j'étais toi.

    Et même lorsque tu es sortie de moi, ce jour-là,

    je sais que toi et moi nous sommes reliées par un fil invisible,

    que la moindre de tes émotions me fait tressaillir et,

    lorsque mon coeur sursaute, c'est toi qui pleures.

    Et je sais déjà qu'il y a un moment où cela s'arrêtera....

    pour que tu prennes ton indépendance

     et que je reprenne ma vie...

    Cette vie qui par toi est l'aube d'une autre vie...

    car tu as fait de moi.....ta mère...

    "Le livre des passeurs, de la Bible à Philip Roth" Robert LAFFONT.

    Petite dédicace pour vous, mes trois anges infernaux, qui un jour m'avez donné la vie.

    Votre Moune infernale qui vous aime très très fort....

     

     

    Juste de la fusion...juste merci de m' avoir donné la vie...


    3 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique