Concentrés sur l'instant à vivre, nous reconnaissons l'existence de nos émotions et nous les accueillons, sans nous appesantir sur leur présence. Sans donner trop d'importance à des sentiments tels que la rage et la colère, sans éprouver de plaisir – un malin plaisir – à les alimenter des moindres faits et dires d'autrui.

Nous ne rentrons plus dans nos frustrations et nos manques : nous ne les laissons pas nous envahir .

Au contraire, nous cherchons à les apaiser.

Si nous avons trouvé en nous le calme et la sérénité.

La musique des anges, Catherine BENSAID

Comme il faut faire confiance aux autres pour retrouver confiance en soi :

« Si l'homme que j'aime me dit que je suis belle, pourquoi ne pas le croire ? Si mes amis apprécient ma compagnie, pourquoi ne pas leur donner raison ? Si mon travail donne satisfaction, pourquoi ne pas reconnaître que j'ai des qualités? Si ce que je donne est apprécié, c'est bien que je vaux quelque chose, que je suis quelqu'un. Alors, enfin, je peux accepter l'idée de recevoir. Je peux entendre de l'autre ce qu'il a à m'offrir. »

Ayant confiance dans le meilleur de soi-même, on peut voir et recevoir le meilleur de l'autre.

La musiques des anges, Catherine BENSAID

SE FAIRE CONFIANCE

Tu ne cesseras de faire confiance

à ce qu'il y a de meilleur en toi,

de meilleur pour toi.

Bien que le mal existe

et que le bon se fasse trop longtemps attendre,

même quand la souffrance met ta foi en péril,

et que le bonheur rime avec absence,

tu ne perdras pas patience.

Quand le soleil se cache et que la lune disparaît derrière les nuages,

au-delà des ténèbres qui te font voir la vie en noir,

tu continueras à croire,

dans le plus profond de ton âme,

à la lumière qui est et toujours sera.

E n amont des cris de ton cœur,

tu écouteras la musique des anges :

c'est une chanson d'amour.

Elle est dans le cœur de chacun,

c'est son secret mais souvent il l'ignore.

La musique des anges, Catherine BENSAID

Le désir de vivre, il nous faut le cultiver, car parfois il vient à manquer. Au fur et à mesure que nous grandissons, s'installent les doutes, s'incarnent les peurs de ne pas être aimés : et le désir de vivre s'absente quand devient trop présent le mal d'être mal-aimé. Jamais certains de la place qui nous est accordée, comment nous accorder à nous-mêmes la place qui est celle de notre désir?

Si nous comprenons que ce qui nous est donné à vivre est ce que nous nous donnons à nous-mêmes l'opportunité de vivre, nous allons entretenir notre désir au lieu de le laisser s'amoindrir. Et ainsi le maintenir toujours vivant.

Mais si nous nous accrochons - le premier réflexe du bébé est le réflexe de préhension – au moindre geste d'amour qui nous est offert, notre vie dépend désormais de qui veut bien nous tendre la main. Ne va-t-il pas m'abandonner, me rejeter, me trahir, m'humilier? Nous souffrons de cette impuissance à maitriser un lien qui est pour nous source de vie; et plus nous en sommes dépendants, plus nous craignons de le perdre. Mais plus nous craignons de le perdre, plus nous en sommes dépendants.

Ne craignons plus de perdre l'amour : jamais plus il ne nous perdra.

La musique des anges, Catherine BENSAID