• voilà un joli texte qui me parle...que j' ai trouvé au cours d' une ballade virtuelle...

    toi qui souffres

    Toi qui souffres, tu me juges. Serais-je à la hauteur de tes peines et de ta souffrance ? Saurais-je prendre sur moi tes maux ?

    Tu me provoques, tu te montres sous ton mauvais jour, tu en rajoutes. Tu veux que je sache que tu souffres, tu veux que je m'intéresse à ta douleur, que je compatisse. Peut-être même voudrais tu que, quelques temps au moins, je la prenne sur mes épaules.

    Peut-être me défieras-tu de t'aider. Peut-être placeras-tu la barre haut, pour voir jusqu'où je serai près à te suivre, jusqu'où je serai prêt à être quelques temps seulement ta victime.

    Arriverais-je alors à t'atteindre malgré toi, pourrais-je franchir cette barrière que tu dresseras ? Tu l'espères et pourtant tu ne feras rien pour me faciliter la tâche, au contraire. Tu joueras le mélodrame, tu joueras l'inaccessible. Peut-être seras-tu cruel ou te montreras-tu vindicatif à mon égard.

    Toi qui pleures dans ton âme, tu voudrais que je soi ton ami tout en étant ton vassal. Tu t'en veux sans doute toi-même de ce comportement, mais tu ne sais comment agir autrement. Ton instinct en appelle à ta survie : vite éloigner ta douleur. Et dans cette précipitation, tu penses le seul moyen de te libérer que de faire maintenant de moi ton sujet.

    Je ne franchirai pas la barrière. La meilleure aide que je pourrai t'apporter sera à la fois d'être présent et distant. Si tu es à terre, je te tendrai la main, mais il te faudra tendre la tienne pour l'atteindre. Je serai patient, mais ni tes cris, ni tes larmes ne me feront avancer vers toi pour te relever. Toi et toi seul le décidera en tendant vers moi ton bras. Je t'écouterai si tu le souhaites. Je ne te conseillerai que si tu me le demandes. Je ne répondrai à tes interrogations que si tu me les formules. Mais je serai présent, tant je le pourrai.

    Toi qui attends de moi, toi qui veux oublier cette souffrance, je ne saurais mieux t'aider qu'à t'encourager à retrouver tes capacités et à te soutenir. Mais ne te trompe pas à ce mot : je ne serai ni ton porteur, ni ton guide : un simple compagnon de voyage. Il te faudra fournir toi-même l'effort qui te permettra d'avancer, il te faudra tenir sur tes jambes. Mais nous pourrons nous appuyer l'un sur l'autre et nous aider mutuellement à progresser.

    Et chacun de nous décidera librement de prendre un autre chemin lorsqu'il en ressentira le besoin. Nous nous satisferons des pas parcourus ensemble. Chacun nous nous réjouirons de nos chemins et rencontres futures. Des miens, des tiens.

    auteur anonyme


    4 commentaires
  •  

    "Le cerf volant ... Bon soir, pour vous...



    Bon soir Le jeune moine regardait les arabesques du cerf volant dans le ciel.

    L'enfant qui le guidait, à droite puis à gauche, lui faisant faire des looping, arborait un immense sourire...


    Vous avez vu il est beau mon cerf volant ?...

    Le jeune moine sourit... - oui il est très beau..

    Soudain il y eut un coup de vent plus fort que les autres et l'engin volant fut rabattu au sol et effleura une torche du jardin. Aussitôt l'engin fait de bois et de papier s'enflamma il ne resta qu'un bout de ficelle noircie...


    L'enfant était figé, puis des larmes se mirent à couler comme une fontaine.

    Le jeune moine en fut ému et s'approcha...

    Mon cerf volant il ne reste plus rien il a disparu !...


    Le jeune moine ... - pas complètement regarde et il montra la fumée qui s'élevait dans le ciel... Une partie de ton cerf volant est devenu nuage et vole plus haut qu'il n'aurait jamais volé, l'autre cendre, et il est retourné à la terre. Le nuage donnera de la pluie, de l'ombre de la fraicheur, la terre de l'herbe des fleurs,un arbre avec lequel tu pourras refaire un autre cerf volant...


    Alors mon cerf volant n'est pas perdu ?...

    Non quelque chose ne peut devenir rien...

    Est ce que pour les personnes c'est pareil ?...

    Le jeune moine sourit...



    Oui ce que nous sommes ne peut disparaitre et ne devenir rien...



    L'enfant releva la tête... - Alors je sais que ma maman doit être ce nuage car c'est le plus beau et le plus haut de tous, elle me manque...

    Oui, pourtant elle est là, elle se montre sous une autre forme mais comme ton cerf volant elle ne peut disparaitre..


    L'enfant sourit et sécha ses larmes fit un signe au nuage et s'en alla accompagné du jeune moine, leur sourire était emprunt de paix et d'amour..."



    Le cerf volant de SERGE , offert par SWADISTHANA



    Merci tite fée pour ce cadeau...et merci à Serge d' avoir de si jolis mots et de si jolies images...


    6 commentaires
  • "Les fous sont heureux d' acquérir des richesses ;

    les nobles trouvent leur bonheur à les distribuer .

    Les lépreux se soulagent en grattant leurs plaies ,

    mais notez comme les sages redoutent la lèpre "

    SAKYA PANDITA

     

    Je crois vraiment que certaines choses resteront inconcevables pour moi...

    Ma première réaction fût la COLERE...à la lecture de tant de pragmatisme...

    Comment peut-on à ce point prévoir l' avenir ?

    Comment peut-on à ce point manquer de respect , d' amour , d' humanité ?

    Nous n' avons jamais eu de rapports très chaleureux...deux conceptions différentes de la VIE...

    Peut-être croise-t-on des gens , sur notre route , avec qui la communication , le dialogue ne sera JAMAIS possible...?

    Je crois juste être en mesure d' affirmer que ce que tu me demandes de faire...un an tout juste après le départ de ta sœur...m' est impossible...je ne souhaite pas jouer...

    L' IMPERMANENCE n' est pour moi pas un jeu , c' est comme tu l' écris si justement , «  une réalité inéluctable »...alors , CARPE DIEM...et ce qui se passera demain...je ne sais pas...

    Je ne prétends pas être « sage »...mais je ne veux pas non plus être « fou »...


    4 commentaires
  • " l' amitié multiplie les biens et partage les maux "

    baltazar GRACIAN


    6 commentaires
  •  

    « Quand le Bouddha dit :


    « Ne vous accrochez pas au passé »,


    il nous conseille de ne pas nous laisser envahir par le passé .

    Il ne nous dit pas de ne pas prendre en considération le passé et de ne pas y poser un regard profond .

    Si nous sommes bien enracinés dans le présent , quand nous regardons le passé et y posons un regard profond , le passé ne nous envahit pas .

    Les matériaux du passé , qui ont construit ce présent , trouvent leur explication quand ils s' expriment dans le présent . Il nous apprennent quelque chose . Si nous observons ces matériaux avec un regard profond , nous pouvons en avoir une compréhension renouvelée . Cela s' appelle

    « regarder quelque chose d' ancien afin d' apprendre quelque chose de nouveau »

    Si nous voyons clairement que dans le présent réside le passé , nous comprenons que nous pouvons changer le passé en transformant le présent . Les fantômes du passé , qui nous suivent jusque dans le présent , appartiennent aussi au moment présent . Les observer avec un regard profond , les transformer , c' est transformé le passé »


    Thich Nhat Hanh



    Alors n' essayons ni de le fuir , ni de l' oublier , ni de l' effacer ....

    juste de l' accepter comme étant nous...


    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique