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    Le bonheur



    Si tu ne trouves pas le bonheur,
    c’est peut-être que tu le cherches ailleurs...
    Ailleurs que dans tes souliers.
    Ailleurs que dans ton foyer.

    Selon toi, les autres sont plus heureux.
    Mais, toi, tu ne vis pas chez eux.
    Tu oublies que chacun a ses tracas.
    Tu n’aimerais sûrement pas mieux leur cas.

    Comment peux-tu aimer la vie
    si ton cœur est plein d’envie,
    si tu ne t’aimes pas,
    si tu ne t’acceptes pas ?

    Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
    c’est de rêver d’un bonheur trop grand.
    Sache cueillir le bonheur au compte-gouttes :
    ce sont de toutes petites qui font les océans.

    Ne cherche pas le bonheur dans tes souvenirs.
    Ne le cherche pas non plus dans l’avenir.
    Cherche le bonheur dans le présent.
    C’est là et là seulement qu’il t’attend.

    Le bonheur, ce n’est pas un objet
    que tu peux trouver quelque part hors de toi.
    Le bonheur, ce n’est qu’un projet
    qui part de toi et se réalise en toi.

    Il n’existe pas de marchands de bonheur.
    Il n’existe pas de machines à bonheur.
    Il existe des gens qui croient au bonheur.
    Ce sont ces gens qui font eux-mêmes leur bonheur.

    Si, dans ton miroir, ta figure te déplaît,
    à quoi te sert de briser ton reflet ?
    Ce n’est pas ton miroir qu’il faut casser.
    C’est toi qu’il faut changer !


    Charles-Eugène PLOURDE


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    Le respect de soi est lié à la cohérence, à la rigueur que nous pouvons entretenir entre ce que nous ressentons et croyons, et ce que nous faisons ou acceptons de l'autre.

     

    Le respect de soi ne nous vient pas des autres, il ne nous est pas donné, offert sans effort, il est à construire en nous à chaque instant à partir de nos valeurs et de nos choix de vie.

     

    Le respect de soi n'est ni dépendant de la bonne ou de la mauvaise opinion de notre entourage sur nous. Le regard, les jugements, les croyances de l'autre sur nous-même lui appartiennent, et c'est bien à celui qui veut se respecter de les laisser... chez l'autre.

     

    Mais cette distance est difficile à tenir et à garder quand, justement, l'autre est quelqu'un de significatif pour nous, quand il est celui de qui nous attendons confirmation, encouragements, validation de ce que nous sommes.

     

    Nous oscillons entre deux besoins vitaux qui ne peuvent cohabiter durablement.

    Besoin d'approbation et besoin d'affirmation.

    Si j'ose la liberté de m'affirmer, je dois prendre le risque de ne pas être approuvé.

     

    Tout se passe comme si devenir adulte dans les respect de soi, c'était renoncer à satisfaire son besoin d'approbation et donc courir le risque de parfois décevoir l'autre.

     

    Jacques SALOME

     


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    Comment saurait-on être heureux quand il y a tant de malheurs dans le monde?

    Voilà bien la coupable logique qui hante nos consciences culpabilisées. Souscrire à cette logique revient à ajouter un peu plus de malheurs au monde. On le voit : la bonne conscience a peu de chose à voir avec la vraie conscience, de même que la bonne volonté a peu de rapport avec la vraie volonté...

     

    On n'aide pas des malheureux en étant malheureux avec eux, mais en leur apportant de la joie. Celui qui est dans une affliction profonde le sait bien : ce qu'il recherche c'est moins la compassion que le mot qui lui rendra espoir, le geste qui lui redonnera confiance, le sourire qui fera renaître la lumière de sa nuit.

     

    Aussi bien gagnerions nous à entretenir comme la plus fructueuse des sagesses, ce que les anciens appelaient l'équanimité – cette égalité d'âme grâce à laquelle nous sommes portés à ne jamais nous départir de cette confiance tranquille et de cette joie profonde qui reposent sur la conviction que tout a un sens, même les souffrances, même les épreuves.

     

     

    Les pensées revigorantes, François GARAGNON

    Merci du partage Nicole

     


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  • et juste je t'aime tite soeur...


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