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    Un an...

    Il y a un an... Je mettais un visage, un univers sur un nom...

     

    Il y a bientôt deux ans... je découvrais, étonnée... qu'« on » me tenait la main, sans même me connaître... juste pour tenir la main dans une situation douloureuse... le premier jour, ce fut l'étonnement... de cette gentillesse... différente de toutes les autres gentillesses qu'il y a eu... puis au fil des jours... les pensées ne se manifestaient plus.... sauf CELLE-LA … toujours cette main... juste tendue....

     

    Petit à petit, j'ai voulu comprendre, savoir à qui appartenait cette main... Je me suis approchée timidement... puis il y a UN AN … il fallait que je sache... que je comprenne...

     

    UN AN après.... JUSTE JE SAIS.... et ma vie ne sera plus JAMAIS la même, comme dans Le Petit Prince parce qu'il y a la couleur des blés.... moi, dans ma vie maintenant il y a la magie des fées...

     

    UN AN.... juste un an.... ça paraît fou... mais c'est tellement MAGIQUE....

     

    Alors, juste pour TOI.... MERCI D' ÊTRE...

     

    Juste je souhaite très fort pour TOI la plus jolie vie que tu sauras te faire...

    et JE SAIS que tu sauras...


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    SE FAIRE CONFIANCE

     

    Tu ne cesseras de faire confiance

    à ce qu'il y a de meilleur en toi,

    de meilleur pour toi.

    Bien que le mal existe

    et que le bon se fasse trop longtemps attendre,

    même quand la souffrance met ta foi en péril,

    et que le bonheur rime avec absence,

    tu ne perdras pas patience.

    Quand le soleil se cache et que la lune disparaît derrière les nuages,

    au-delà des ténèbres qui te font voir la vie en noir,

    tu continueras à croire,

    dans le plus profond de ton âme,

    à la lumière qui est et toujours sera.

    E n amont des cris de ton cœur,

    tu écouteras la musique des anges :

    c'est une chanson d'amour.

    Elle est dans le cœur de chacun,

    c'est son secret mais souvent il l'ignore.

     

    La musique des anges, Catherine BENSAID


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    Le désir de vivre, il nous faut le cultiver, car parfois il vient à manquer. Au fur et à mesure que nous grandissons, s'installent les doutes, s'incarnent les peurs de ne pas être aimés : et le désir de vivre s'absente quand devient trop présent le mal d'être mal-aimé. Jamais certains de la place qui nous est accordée, comment nous accorder à nous-mêmes la place qui est celle de notre désir?

    Si nous comprenons que ce qui nous est donné à vivre est ce que nous nous donnons à nous-mêmes l'opportunité de vivre, nous allons entretenir notre désir au lieu de le laisser s'amoindrir. Et ainsi le maintenir toujours vivant.

    Mais si nous nous accrochons - le premier réflexe du bébé est le réflexe de préhension – au moindre geste d'amour qui nous est offert, notre vie dépend désormais de qui veut bien nous tendre la main. Ne va-t-il pas m'abandonner, me rejeter, me trahir, m'humilier? Nous souffrons de cette impuissance à maitriser un lien qui est pour nous source de vie; et plus nous en sommes dépendants, plus nous craignons de le perdre. Mais plus nous craignons de le perdre, plus nous en sommes dépendants.

    Ne craignons plus de perdre l'amour : jamais plus il ne nous perdra.


    La musique des anges, Catherine BENSAID


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    Quand nous vivons un deuil – après la disparition d'un être cher, une séparation, la perte d'un travail, d'un projet qui nous tenait à cœur -, au lieu de mettre toutes nos forces à lutter contre la souffrance et faire croire à une apparente insouciance, pleurons, pleurons tout notre saoul si nous en ressentons le besoin. Le temps que nous croyons gagner sur nos larmes, nous le perdons sur notre vie. Il ne s'agit pas d'éprouver du plaisir à se lamenter et à raviver ses blessures. Mais quand on se refuse à vivre sa douleur, on ajoute à sa peine par le fait de retenir ses pleurs. On ne laisse pas couler, s'écouler, le trop plein de chagrin qui étouffe notre cœur. Et on met tant d'énergie à refouler ses larmes, à contenir ses mots, que l'on se vide de ses forces. En acceptant d'être tristes, on se libère peu à peu de cette tristesse qui met un frein à notre vie.


    Ce temps nécessaire pour nous délivrer de notre chagrin, prenons-le. Pour nous, notre santé, notre survie. Volons-le, s'il le faut, aux attentes, aux exigences de notre entourage. Imposons-le à ceux qui opposent à nos maux une forme d'indifférence. Une indifférence qui n'est pas le fait d'une absence d'amour, mais d'une difficulté à bien nous entendre. Nous pouvons être « très entourés », accompagnés par la présence de ceux qui nous aiment, mais parmi ceux qui croient nous comprendre, peu ont véritablement conscience de ce que nous vivons. Peu ont l'art de la consolation, du mot qui calme et du geste qui rassure. Il ne faut pas leur en vouloir, ils sont incapables de s'apporter à eux-même le moindre secours, comment seraient-ils pour nous de quelques recours? Nous pouvons trouver pour nous-même les mots qui nous guérissent.


    Pour nous aider à trouver les mots qui nous font du bien, accueillons un temps notre douleur. Laissons-la vivre et exprimer ce que nous ne savons pas dire avec des mots: donnons-lui la parole. Alors, il se peut qu'elle s'en aille, tout doucement, ayant eu le temps et l'espace dont elle avait besoin pour se libérer. Si elle persiste, écoutons ce qu'elle a à nous dire : pourquoi une telle intensité,voire une telle violence dans son expression ? Qu'avons-nous vécu, vu, entendu qui l'ait éveillée, ou réveillée – même quand elle dort, elle n'est pas loin ? Si nous l'écoutons, nous apprenons peu à peu à la connaître; alors pouvons-nous lui répondre. Trouver les mots susceptibles de l'apaiser.


    Le temps nécessaire pour qu'elle cesse, nous l'ignorons; il faut être patients. La société, les autres, il est vrai ne laissent guère le temps de revenir sur ce qui est perdu, ce que l'on croit perdu. Les retours en arrières incessants sur ce qui nous a fait souffrir et nous fait encore souffrir ne vont pas dans le sens, au moins en apparence, de ce qui nous permettrait d'avancer. Or dénouer les fils de notre histoire nous fait progresser. Le passé ne devient passé que s'il est dépassé, digéré, assimilé.


    Chaque événement du quotidien a quelque chose à nous apprendre : toute expérience heureuse ou douloureuse est riche d'enseignement. Mais pour extraire cette richesse, il faut du temps, du calme, du silence. Ce temps peut être enrichi de l'expérience et de la parole d'un autre, de sa présence, de sa chaleur, de son amour. Mais c'est dans le silence de son temple intérieur que chacun pourra se poser les vraies questions et y répondre. L'écoute d'un autre est là pour nous permettre de mieux nous écouter.


     

    La musique des anges, Catherine BENSAID


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    Ce matin, pas un bruit dans la rue...


    juste le « son » des flocons qui tombent et qui recouvrent la terre d'un grand manteau blanc...


    LA VIE est paralysée... tout s'arrête...


    seule la nature continue à faire son travail....


    Certes c'est joli.... mais tellement angoissant aussi...


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