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    "J'aime particulièrement le mot « présent ». C'est un de mes mots favoris, car il a plusieurs sens. Il a le sens de cadeau, d'offrande gratuite, inattendue, et un sens lié à l'actualisation de l'ici et maintenant, la durée infinitésimale du temps en marche. Alors, bien sûr, je ne suis peut-être pas toujours un cadeau quand je suis présent à l'autre... Mais j'essaie d'être présent et, le plus souvent possible, un présent pour l'autre."

    Passeur de vies


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    « Je me vois plus comme un passeur, un éveilleur, qu'un guerrier. Mais il est vrai que les combats les plus durs que j'ai menés furent contre moi-même. Guerrier intérieur, combattant de l'intime, affrontant mon double en miroir, jusqu'au désespoir parfois. La désespérance et l'enthousiasme cohabitent au quotidien en moi !

    Je pense aussi que tout événement contient des cadeaux. Un accident, une maladie, un cataclysme personnel (la perte d'un être aimé), quand on sait en entendre le sens et le restituer dans une histoire de vie, débouche souvent sur une conscientisation plus positive. Je m'identifie à ces archéologues qui grattent, nettoient, comparent, rassemblent, ajustent des bribes de poteries, de tablettes, de sculptures éparpillées sur des siècles d'oubli. Nous sommes sans cesse en devenir. »


     Passeur de vies


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    « J'ai souffert et j'ai grandi. La vie désormais a un prix qu'elle n'avait pas. Elle était naturelle, évidente, donnée comme un dû que l'on ne remets pas en question. Mes parents sont partis. D'autres aussi que j'aimais s'en sont allés. Je les suivrai un jour. Dans ce temps qui me reste à vivre, je veux profiter de tous les instants. C'est un devoir, et non plus un dû, que de bien les vivre. Je ressens comme une nécessite intérieure de faire honneur à la vie, telle qu'elle m'est donné à vivre.


    La vie, nous ne cessons de nous plaindre : « C'est injuste, pourquoi moi ? » ou « pourquoi pas moi ». Nous voyons tous les malheurs que la vie nous inflige, comme tout ce dont elle nous prive. « Je n'ai pas de chance. Je n'avais pas mérité cela. » Et d'ajouter, quand elle nous désespère : « Je n'avais pas demandé d' être au monde. » La vie est responsable de notre vie.


    « Mes parents n'ont pas eu la vie qu'ils auraient dû avoir. » Ceux qui pensent ainsi ne peuvent croire à une vie meilleure que la leur. Il faut lutter, et pour chacun de nous, contre les empêchements à vivre. La vie, les parents, le manque de chance ; il faut arrêter de se lamenter sur sa vie et ne pas oublier qu'elle nous appartient. C'est à nous d'en faire notre vie.


    Les deuils nous font mourir et renaître à nous-mêmes. Tous les deuils font renaître à la vie. A condition de les vivre : de les accepter, de les comprendre, ensuite de les dépasser. Accepter de les vivre, c'est accepter de vivre. Accepter la mort, c'est accepter la vie.


    Maintenant je vis. Que chacun garde à jamais conscience d'être en vie. »


    Je t'aime, la Vie , Catherine BENSAID

     

    juste des mots que je trouve particulièrement puissants et que je voulais partager ici...


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  • Bon, ninie, elle va filer prendre ses tites pillules bleues et roses....

    mettre son pyjmoisa...

    et allez faire un ro dodo tout sage ;-)....

    promis, je n'oublie pas les pilules !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! lol!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

     


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    « L'humour est une sorte de distance qui nous permet, à la fois, de vivre une situation de l'intérieur et d'avoir la distanciation nécessaire qui nous permettra de relativiser l'événement . »


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