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Le plus difficile
c' est de se dire
à soi même
moi aussi, sous le soleil
j' ai de l'or dans mes cheveux
moi aussi
je sais rire et pleurer
je sais vivre
tant de fois et sous tant de formes
on m'a répété :
problème, problème, problème
le plus difficile
c' est de remonter le courant
vers la source, vers l' origine
à l' origine, moi j' étais belle
j' étais superbe dans mon silence
alors quoi ?
Lavage de cerveau dix mille fois recommencé
jusqu'à ce que tout fasse problème :
l'argent, l' amour, le sexe,
rien que des paquets de nœuds
mais ça va, vous comprenez?
Malgré tout-
je vis, j' aime, j' existe
je continue
excusez-moi
c' est dur à dire
je m' aime comme je suis
si tu ne te définis pas toi-même,
c' est l'autre qui te définit
et se perd à essayer de te
rencontrer
le plus difficile
c' est de me dire à moi-même
hé!
ça va, la belle,
pas de panique!
Jacqueline GROSCLAUDE
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La Fougère et le Bambou
Auteur Un-connu
Ne renoncez pas… Un jour j’ai décidé d’arrêter…
J’ai quitté mon travail, mes amis, ma spiritualité… J’ai voulu quitter ma vie.
Je suis allé dans la forêt pour avoir une dernière conversation avec Dieu.
- Dieu, ai-je demandé, peux-tu me donner une seule bonne raison de ne pas arrêter ?
Sa réponse me surprit…
- Regarde là-bas, vois-tu la fougère et le bambou ?
- Oui.
- Lorsque j’ai planté la fougère et les graines de bambou, j’ai pris très grand soin d’eux.
Je leur ai donné de la lumière.
Je leur ai donné de l’eau.
La fougère est très vite sortie de terre.
Son vert brillant a recouvert le sol de la forêt.
Dans le même temps, rien ne s’est passé du côté du bambou. Mais je ne l’ai pas abandonné.
La deuxième année, la Fougère était pleine de vie, et abondante.
Et il ne se passait toujours rien du côté du bambou. Pourtant, je ne l’abandonnais pas.
La troisième année ? Toujours rien.
Toutefois, je ne l’abandonnais pas.
La quatrième année ? Encore rien.
Je ne l’abandonnais pas.
Alors, la cinquième année, une très petite pousse a émergé de terre.
Comparé à la fougère, c’était apparemment bien petit et insignifiant…
Mais à peine 6 mois plus tard, le bambou mesurait plus de 30 mètres de hauteur.
Il avait passé cinq ans à développer ses racines, des racines qui l’avaient rendu fort et lui ont donné tout ce dont il avait besoin pour grandir et se développer dans toute sa magnificence.
Je ne donne jamais, à aucune de mes créations, un défi qu’elle ne peut pas relever.
Sais-tu, mon enfant, que pendant tous ces temps de lutte, tu as cultivé tes racines ?
Je n’ai jamais abandonné le bambou.
Je n’abandonnerai jamais un seul être.
Ne te compare pas aux autres.
Le bambou a un but différent de la fougère. Pourtant, ils rendent tous deux la forêt belle.
Ton temps viendra.
Tu monteras haut !
- À quelle hauteur devrais-je monter ?
- Aussi haut que le bambou ?
- Aussi haut que lui ?
- Oui, rends-moi gloire en montant aussi haut que tu le peux.
J’ai quitté la forêt et ai rapporté cette histoire.
Dieu ne renoncera jamais avec vous.
Jamais, Jamais, ne renoncez Jamais.
Ne dites pas au Seigneur combien grand est le problème, dites au problème combien Grand est le Seigneur !Juste merci à toi, nicole, de ce joli conte...pas de hasard...juste des rendez-vous...
CARPE DIEM...
5 commentaires -
Celui qui sait parler avec ses mains,
écouter avec ses yeux,
entendre avec ses silences,
celui-là sait guerir
plus surement
que le docteur
ou l' apothicaire.
Jacques SALOME
7 commentaires -
Des milliers de
"non"
sont nécessaires pour trouver un seul
"oui"
dans l'existence.
Apprenez d'abord à dire non à tous
ces gens qui ont dévasté votre être.
OSHO
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L'être humain ne se réduit pas à ce que nous voyons ou croyons voir.
Il est toujours infiniment plus grand, plus profond que nos jugements étroits peuvent le dire.
Il n'a, enfin, jamais dit son dernier mot, toujours en devenir, en puissance de s'accomplir,
capable de se transformer à travers les crises et les épreuves de sa vie.
Marie De HENNEZEL
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